Un bon artisan passe son temps à aiguiser son art. Un artiste, lui, doit en plus s’impliquer émotionnellement. Et c’est parfois vertigineux. Fakear en sait quelque chose. Propulsé sur le devant de la scène dès ses débuts, Théo Le Vigoureux, alias Fakear, a connu une ascension fulgurante : un Olympia sold-out avant même la sortie de son premier album (qui deviendra disque d’or), des tournées mondiales, des scènes mythiques comme le Red Rocks aux États-Unis… Mais derrière ce succès éclatant, un besoin profond s’est imposé : retrouver Théo, derrière Fakear.
Un bon artisan passe son temps à aiguiser son art. Un artiste, lui, doit en plus s’impliquer émotionnellement. Et c’est parfois vertigineux. Fakear en sait quelque chose. Propulsé sur le devant de la scène dès ses débuts, Théo Le Vigoureux, alias Fakear, a connu une ascension fulgurante : un Olympia sold-out avant même la sortie de son premier album (qui deviendra disque d’or), des tournées mondiales, des scènes mythiques comme le Red Rocks aux États-Unis… Mais derrière ce succès éclatant, un besoin profond s’est imposé : retrouver Théo, derrière Fakear.
La pause imposée par le confinement a été l’occasion d’un grand tri : dans sa musique, dans sa manière de créer, et dans sa propre identité d’artiste. Au lieu de tirer un trait sur Fakear, il a choisi de le réinventer. Avec "Talisman" (2023), il amorce un retour à l’essence même de sa musique : plus spontané, plus sincère. Ce renouveau se ressent à travers des morceaux comme Moonlight Moves, Altar ou encore Voyager, dont le clip évoque l’infini et l’invisible.
Mais cette quête d’authenticité dépasse la musique. Engagé, Fakear s’implique activement dans la lutte écologique en rejoignant Music Declares Emergency, et en collaborant avec Camille Étienne sur le titre Odyssea. Un engagement qui s’aligne avec sa volonté de composer une musique qui fait sens, loin des carcans de l’industrie musicale.
En 2024, il enfonce le clou avec "Hypertalisman", une version transcendée de son précédent album, qui marque une nouvelle ère pour lui. La tournée qui suit est un triomphe : sold-out en France, en Europe, en Asie et en Amérique du Nord, avec une Salle Pleyel pleine à craquer. Un retour en force, porté par un public toujours plus fidèle.
Pour prolonger cette dynamique, Fakear dévoile en fin d’année "Hypertalisman Rebuild", un EP de quatre remixes pensés pour le club. FORM, Poté, Y U QT et Me & George apportent chacun leur patte à l’univers déjà envoûtant de Fakear, ouvrant ainsi une nouvelle page dans son voyage musical. Une manière d’explorer encore plus loin, sans jamais se perdre.
Dix ans après ses premiers succès, Fakear continue de tracer son chemin, avec la même passion et la même sincérité qui ont fait de lui un artiste incontournable de la scène électronique.